Pour plusieurs personnes, payer pour leurs assurances est perçu comme une dépense plutôt qu’un investissement. C’est bien vrai : l’assurance auto ou habitation est un produit qu’on espère ne pas avoir à utiliser… Rien à voir avec l’achat d’une nouvelle voiture ou d’une nouvelle paire de souliers ! En tant que courtiers d’assurance, il nous arrive donc fréquemment de recevoir des appels de clients qui veulent absolument effectuer une réclamation en cas de pépin, se disant qu’ils vont enfin rentabiliser la prime d’assurance qu’ils ont payée toute leur vie. Toutefois, ce n’est pas toujours la meilleure solution ! Car des réclamations trop fréquentes peuvent avoir des conséquences fort désagréables. Dans cet article, Assurances Multi-Risques souhaite vous conscientiser à celles-ci et vous donner quelques conseils pour les éviter.

 

Qu’est-ce qu’une fréquence de réclamation trop élevée pour un assureur ?

Malheureusement, la définition d’une fréquence de réclamation trop élevée varie d’un assureur à l’autre. Nous ne pouvons donc pas vous indiquer une limite à ne pas franchir. Un minimum de deux réclamations peut toutefois parfois être suffisant. Et sur combien de temps ? Ça dépend… Certaines compagnies d’assurance peuvent remonter jusqu’à 10 ans auparavant dans votre dossier pour évaluer votre fréquence de réclamation tandis que d’autres peuvent se montrer plus flexibles.

 

Comment l’assureur évalue-t-il votre dossier d’assurance au renouvellement ?

Évidemment, une réclamation fera augmenter votre prime d’assurance puisque vous perdrez votre rabais absence de réclamation. Néanmoins, pour un assureur, effectuer un renouvellement après un sinistre demeure une tâche plutôt simple. Elle se complique davantage lorsqu’un assuré a effectué plusieurs réclamations dans un court délai. Devant une telle situation, l’assureur peut prendre différentes décisions (qui ne feront probablement pas votre affaire) :

    • Augmenter votre franchise et votre prime d’assurance ;
    • Exiger que vous apportiez des correctifs (par exemple, si vous avez subi des vols à répétition, il peut vous demander d’installer un système d’alarme relié) ;
    • Diminuer et supprimer certaines de vos protections d’assurance ;
  • Et dans le pire des cas, ne pas renouveler et annuler votre contrat pour votre automobile, habitation ou entreprise. *Pour en savoir plus nous vous invitons à lire notre précédent article expliquant pourquoi les assureurs résilient les assurances après plusieurs réclamations.

 

 

Comment éviter d’avoir une fréquence de réclamation trop élevée ?

Avant de procéder à une réclamation, nous vous conseillons fortement de contacter votre agent ou votre courtier d’assurance pour lui demander s’il est rentable pour vous d’effectuer la réclamation. Évitez de réclamer de petits montants ! Rappelez-vous que votre expérience de sinistralité est un facteur important lors du renouvellement de votre assurance. De plus, limiter vos réclamations pourrait vous permettre d’éviter de devoir vous assurer dans un marché non standard spécialisé dans les fréquences élevées de réclamation, et donc, de payer des primes salées. *Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire un de nos précédents articles sur les problèmes reliés à une fréquence trop élevée de réclamations. Également, nous vous invitons à être proactif : investissez dans la prévention. Croyez-nous cela est plus rentable à moyen et à long terme que d’effectuer une réclamation.

 

En terminant, nous espérons vous avoir fait prendre conscience de l’importance d’éviter de trop réclamer. Et si vous étiez de ceux qui espèrent « rentabiliser » leur assurance en réclamant chaque fois que cela est possible, vous savez maintenant que réclamer trop souvent peut vous coûter cher ! Seul votre courtier ou votre agent pourra vous conseiller pour savoir s’il vaut la peine de réclamer ou s’il vous mieux vous abstenir. Pour avoir un conseiller digne de ce nom, contactez un de nos courtiers. Il saura vous donner l’heure juste et sera là pour vous en cas de besoin.