Les nouveaux conducteurs sont souvent confrontés à de nombreux défis lorsqu’il s’agit de trouver une assurance automobile adaptée. Il est essentiel de comprendre les différentes options disponibles pour garantir une couverture adéquate tout en respectant son budget.

Tout d’abord, il est crucial de prendre en compte le type de couverture nécessaire. Les polices d’assurance automobile varient en termes de responsabilité civile, de couverture des dommages matériels et de protection contre les blessures corporelles. Évaluer soigneusement ces aspects permet de déterminer le niveau de protection requis.

Les primes d’assurance peuvent varier considérablement en fonction de divers facteurs, tels que l’âge, le sexe, le type de véhicule et même la localisation géographique. Les nouveaux conducteurs doivent comparer attentivement les offres de différentes compagnies d’assurance pour trouver la meilleure option en termes de coût et de prestations.

Pour vous guider au sujet de l’assurance automobile pour jeune conducteur, nous avons posé 5 questions à Marie-Pier Gingras, courtier en assurance de dommages chez AMR! En espérant que cet article puisse vous éclairer et vous éviter bien des problèmes!

Quels sont les réflexes à avoir lorsqu’on est parent d’un enfant qui commence ses cours de conduite au niveau de l’assurance automobile?

Marie-Pier : En fait, comme il va probablement conduire la voiture de ses parents pour se pratiquer, c’est important d’aviser l’assureur qui couvre le ou les véhicules qui seront utilisés par le jeune.

Évidemment, les risques d’avoir un accident sont plus grands puisque l’apprenti conducteur n’a que très peu d’expérience de conduite. Un assureur veut toujours savoir qui il assure, et dans quelle mesure. C’est toujours une question de gestion du risque. C’est donc très important de contacter votre courtier d’assurance à ce sujet, parce qu’il y a des risques ne sont pas couverts par les assureurs!

Que faire si le jeune conducteur emprunte occasionnellement le véhicule, une fois son permis probatoire en poche?

Marie-Pier : Une fois que le jeune possède son permis probatoire, il pourra donc conduire seul et sans assistance. Des fois les gens pensent qu’avec le permis probatoire en main, ça va coûter moins cher d’assurance, mais c’est rarement le cas. En effet, un jeune qui peut enfin conduire sans supervision, avec le peu d’expérience qu’il a, ça augmente nettement le risque de sinistre!

Encore une fois, c’est très important que l’assureur soit tenu au courant de ces changements, même si l’enfant n’emprunte qu’occasionnellement le véhicule de ses parents. Assurez-vous que vous soyez couvert en cas d’accident si votre jeune est au volant!

Imaginons qu’un parent n’ait pas averti son assureur que son enfant détenait désormais son permis probatoire, qu’il empruntait la voiture quelques fois par mois et que celui-ci avait un accident de la route, qu’arriverait-il?

Marie-Pier : C’est vraiment du cas par cas! Si vous avez un doute, parce que c’est vrai, des fois on prête notre voiture et on ne sait pas trop si on doit contacter notre assureur ou non, si on est couvert ou non, et bien vaut mieux appeler votre courtier! À ce moment-là, nous on appelle votre assureur et on valide avec eux ce qu’ils en pensent. Certains sont plus flexibles que d’autres à ce niveau-là.

Mais en cas d’accident, si votre enfant conduit occasionnellement votre véhicule et qu’il n’est pas sur votre police d’assurance auto, l’assureur va d’abord faire une enquête. Il vérifiera le permis et si la personne a eu d’autres sinistres dans le passé. L’assureur risque d’appliquer l’article 2411 du Code civil du Québec en payant proportionnellement votre indemnité en fonction de la prime que vous auriez dû normalement payer si vous aviez déclaré votre jeune conducteur.

Et si le jeune conducteur s’achète ou loue son premier véhicule, le parent peut-il souscrire à une assurance auto pour son enfant?

Marie-Pier : C’est vraiment le propriétaire immatriculé qui doit appeler pour ses assurances. Un parent ne peut pas prendre une assurance automobile au nom de son enfant. Le jeune, soit la personne assurée, doit lui-même contacter un assureur ou un courtier d’assurance pour souscrire à une assurance.

Par contre, les parents peuvent aider leur enfant dans ce processus en étant présents lors de l’appel téléphonique par exemple, pour l’aider à répondre aux nombreuses questions qui sont posées par l’agent ou le courtier. Souvent, les jeunes ne connaissent pas beaucoup l’assurance et ne comprennent pas trop ce que ça implique, c’est pour ça que l’aide des parents est toujours bénéfique au départ!

Ton meilleur conseil d’assurance pour les jeunes conducteurs

Marie-Pier : Mon meilleur conseil, ça serait d’appeler un courtier d’assurance indépendant qui va magasiner pour lui les primes d’assurances chez plusieurs assureurs. Parce qu’en ayant très peu d’expérience de conduite, et peu (ou pas!) d’expérience d’assurance ça peut coûter plus cher au début.

Les informations de crédit sont aussi demandées par les assureurs, mais à 16 ans, on n’a pas encore de carte de crédit donc c’est un peu plus compliqué à ce moment-là! Les primes peuvent varier d’un assureur à l’autre donc ça vaut vraiment la peine de travailler avec un courtier parce qu’il aura accès à de meilleures primes, et de trouver les protections adéquates aussi! Parce que les jeunes souvent n’ont pas beaucoup d’argent alors ils ont tendance à assurer leur véhicule que d’un côté, mais ça peut ne pas être la meilleure décision les concernant. Un courtier va mieux les conseiller! À cet âge-là une auto c’est très très gros investissement, et il ne faudrait pas tout perdre faute d’avoir été bien assuré.

Et par expérience, quand j’étais jeune, quand j’ai voulu m’assurer la première fois, j’ai vu des primes tellement différentes l’une de l’autre, donc oui, appeler un courtier peut vraiment aider à prendre la meilleure décision niveau assurance auto!