Depuis déjà plus de 4 semaines, nous sommes en confinement à des fins préventives face à la pandémie du Coronavirus. Tous les médias ne parlent que de ça. Chaque entreprise a dû repenser à ses méthodes d’opération et ses activités afin de respecter les directives de la Santé publique.

Parmi les services essentiels autorisés à rester actifs en ce temps de crise sans précédent se retrouvent les métiers liés à l’assurance, car sans assurance valide, aucune protection n’est possible… Alors il était essentiel pour nous de continuer nos activités afin d’offrir à notre clientèle, la protection nécessaire pour leurs biens (habitation, voiture, moto et entreprise).

Dans notre série d’articles sur la vie de nos courtiers en confinement, découvrez cette semaine la routine de télétravail à Michel Paulin !

Est-ce ta première expérience de télétravail ?

Michel : Non, car dans le cadre d’un autre emploi j’ai travaillé trois ans en télétravail. Et comme j’étais inspecteur pour le gouvernement, je faisais aussi beaucoup de route. Alors non ce n’est pas ma première expérience. La seule différence c’est qu’avant, mon bureau était à la maison, mais je me déplaçais à l’extérieur tandis que là, je suis complètement confiné chez moi.

Comment se passe ton confinement ?

Michel : Au début j’appréhendais, car ma dernière expérience de télétravail n’avait pas été très positive… Mais finalement je réalise que ça me laisse beaucoup plus de temps dans ma journée pour faire autre chose comme je n’ai pas à me déplacer. D’habitude je voyage Magog-Sherbrooke tous les jours alors avec le trafic et tout, je sauve facilement une heure et quart par jour en n’ayant pas à me déplacer.

Il y a donc quand même plusieurs avantages de travailler à la maison, même si mes collègues de bureau me manquent énormément !

Présente-nous ta nouvelle collègue de bureau !

Michel : Ma blonde est ma nouvelle collègue de travail! (rires) C’est plutôt ralenti pour elle, mais ça avance quand même, ça va bien. C’est assez plaisant de pouvoir manger ensemble le midi et de terminer notre journée de travail au même moment. À la fin de notre journée,  on prend le temps d’aller marcher tranquillement dans le quartier. Ça fait du bien.

Quelle activité ou quel restaurant te manque le plus actuellement ?

Michel : Ni un ni l’autre! Ce qui me manque le plus actuellement, c’est mon barbier! Sérieux je n’en peux plus ! (rires)

Quelle sera la première chose que tu feras quand cette situation sera terminée ?

Michel : Aller chez le barbier!!! (rires) Sinon, ma blonde et moi nous sommes plutôt casaniers. On ne sort pas beaucoup dans les restaurants, car on préfère largement se préparer un bon repas à la maison. Alors j’ai surtout hâte de pouvoir refaire l’épicerie avec ma blonde, ne pas avoir à attendre, suivre les petites flèches, etc.

J’ai vraiment hâte de retrouver la liberté! Recommencer à naviguer un peu dans les rayons et regarder ce qu’il y a de nouveau, prendre le temps de magasiner les produits.

Qu’est-ce que cela te fait de savoir que votre métier de courtier d’assurance est un service essentiel?

Michel : Je pense que ça va peut-être redorer un peu notre métier qui souvent n’est pas très valorisé malheureusement. Je suis convaincu que ça aura du positif. Les gens en général ne réalisent qu’un tel service ou un autre est essentiel uniquement en situation de crise comme en ce moment.

Et oui, c’est essentiel de protéger nos biens, notre famille et notre patrimoine! En ce moment, ça me rend encore plus fier de mon métier. Je ne suis pas qu’un simple «vendeur d’assurance», je suis là pour vous protéger et vous conseiller guys ! (rires)

De quelle façon crois-tu que cette pandémie changera le monde et sa façon de fonctionner ?

Michel : On pourrait en parler pendant toute l’avant-midi, mais d’abord, je trouve dommage qu’on en soit rendu à retirer des droits et des libertés pour nous protéger. Elle est où la ligne ? Je sais que la situation est critique et qu’il y a beaucoup de malades et de décès, mais je pense que les gens ne réalisent pas que nos droits individuels sont complètement brimés. Nous allons aussi devoir être super vigilants à l’avenir avec nos données personnelles sur Google et autres.

D’un autre point de vue, le fait d’être replié sur nous-mêmes dans une époque hautement globalisée peut être une belle ouverture sur l’économie locale. Ce n’est pas une mauvaise chose! On a enfin la chance de pouvoir encourager les entreprises locales, de promouvoir les artistes d’ici, etc. Alors si tout le monde peut embarquer dans cette vague-là, je pense que les Québécois pourront tirer leur épingle du jeu.