Cette semaine, pour notre série d’articles sur la vie de nos courtiers en télétravail, nous avons interviewé William Ward! Il nous parle de son expérience de télétravail en compagnie de son coloc, et nous raconte des faits cocasses arrivés pendant le confinement! Il nous a également partagé sa vision de « l’après-pandémie ». Voici ce qu’il avait à nous dire !

Est-ce ta première expérience de télétravail? Et comment ça se passe pour toi?

William : Oui, c’est ma première expérience de télétravail! Avant je travaillais dans des bureaux, mais on n’avait pas l’occasion de faire du télétravail. Sinon j’étais souvent sur la route alors ce n’était pas vraiment possible. Alors oui, c’est vraiment la première fois que je suis installé chez moi pour travailler, et ça se passe bien!

Ce que je trouve l’fun c’est de pouvoir me réveiller le matin et avoir plus de temps pour moi. Par contre, je dirais que le contact avec mes collègues me manque beaucoup… C’est pas que je n’apprécie pas d’être seul, c’est juste que des fois, c’est bien de voir du monde aussi!

Depuis le début, j’ai vraiment fait le confinement dans les règles de l’art! (rires) Je ne suis pas sorti de chez moi sauf si j’en avais vraiment besoin, et je n’ai pas vu ma famille depuis un bout! J’ai pris ça au sérieux quand même, je suis conscient qu’il faut attention pour ne pas affecter les autres.

Tu vis présentement avec ton colocataire, un ami de longue date; alors comment se passe la cohabitation? Il ne te dérange pas trop lorsque tu travailles ? (rires)

William : C’est assez tranquille, il ne pouvait pas travailler jusqu’à récemment alors il se faisait des crêpes à côté de moi pendant que je travaillais (rires)! Là y me regarde pis il en mange une ! C’est pas une joke, il se fait tout le temps des crêpes. (rires)

D’ailleurs, il vient de recommencer à travailler graduellement, alors il est encore ici la plupart du temps, mais il ne me dérange pas. Y’a juste une fois où il se faisait des frites et il les a fait brûler! L’alarme incendie est partie pendant que j’étais au téléphone avec un client. On a bien ri et le client m’a demandé si j’étais bien assuré! (rires)

Je me vois encore courir avec mon coloc pour ouvrir les fenêtres et donner des coups de draps pour le faire arrêter! (rires)

Quelle activité te manque le plus actuellement ?

William :  Moi j’aime beaucoup manger au restaurant, alors ces temps-ci j’essaie vraiment de commander dans des restaurants locaux à Sherbrooke, et non pas des grosses chaînes. Mais depuis deux semaines avec l’arrivée du beau temps, je dirais que ce qui me manque le plus c’est de prendre une bonne bière en terrasse! Ah oui, et d’aller au Barber shop comme en témoigne ma photo! (rire

Quelle sera la première chose que tu feras quand la situation sera revenue « normale » ?

William : Aller prendre une bière en terrasse, au Siboire par exemple!

Le métier de courtier d’assurance a été reconnu dès le début du confinement comme étant un service essentiel. Comment as-tu vécu la situation?

William : On en parlait avec mon coloc et on se disait que j’allais surement être en télétravail, mais c’était tellement irréel, on aurait dit que toute cette situation de pandémie relevait de l’imaginaire. Une semaine avant le début officiel du confinement, Christopher m’a dit que nous allions commencer à travailler à partir de chez nous. Avec Marie-Eve, ils avaient tout préparé. Ils n’ont pas attendu et ils ont pris les bonnes mesures pour s’assurer que tous les courtiers étaient en sécurité à la maison. La santé de leurs employés leur tient vraiment à cœur et ça m’a beaucoup touché.

Je me considère vraiment chanceux, car j’ai beaucoup d’appels de clients qui me disent avoir perdu leur emploi et que c’est difficile pour eux en ce moment. Alors ils me demandent si je peux les accommoder au niveau du paiement de leurs primes d’assurances, et ça me fait plaisir de les aider du mieux que je peux. C’est assez gratifiant de savoir que l’on est toujours là pour aider les gens.

Et on s’entend, même si toutes les assurances ne sont pas obligatoires, l’assurance automobile reste nécessaire et obligatoire au Québec, car même en temps de pandémie, on utilise nos voitures pour aller à l’épicerie ou à la pharmacie par exemple. C’était donc important qu’on reste proactif et rapide.

De quelle façon crois-tu que cette pandémie changera le monde et sa façon de fonctionner ?

William : Je crois que ce sera un peu comme l’après « 11 septembre ». Le monde n’a plus jamais été le même. Les aéroports vont changer leurs procédures et le tourisme va changer également. Prendre l’avion ne sera plus jamais comme avant : les masques vont être obligatoires par exemple, les règles sanitaires deviendront très strictes pour éviter une deuxième pandémie.

Mais j’ai confiance qu’on va arriver à prendre le dessus et s’adapter à cette situation!