Trucs et conseils
Thierry Lyth a débuté sa formation au sein de l’Académie d’Assurances Multi-Risques il y a 6 mois. Aujourd’hui, il est officiellement courtier d’assurance et il adore son métier. Dans cet article, nous lui avons posé des questions au sujet de son recrutement, de sa formation et de son expérience en tant que courtier d’assurance indépendant!
Comment s’est déroulé ton processus de recrutement ?
Thierry Lyth : J’étais en phase de redirection niveau carrière. J’avais déjà pensé suivre une formation pour devenir courtier d’assurance, c’était donc un plan que j’avais remis de l’avant en début d’année. Ça ne fait pas très longtemps que j’habite à Sherbrooke, et un ami à moi m’avait suggérer d’approcher directement les différentes entreprises de courtage de la région.
J’ai donc atterri sur la page internet d’AMR et c’est eux qui m’ont le plus accroché! Il y avait un petit côté humoristique dans leur présentation marque employeur et j’ai trouvé ça super intéressant. La plateforme présentait aussi un côté humain que j’aimais beaucoup, et c’est un aspect que je recherche dans mes emplois. J’ai donc envoyé mon CV le dimanche soir, le lundi matin je me suis présenté sur place, j’ai passé une entrevue et le lendemain, Christopher m’annonçait qu’il y avait une cohorte qui débutait dans la semaine, alors j’ai embarqué!
Pourquoi as-tu décidé de devenir courtier d’assurance indépendant?
Thierry Lyth : Déjà, je trouvais que le métier avait l’air super intéressant, juste dû au fait que ça change de jour en jour. Aucun dossier n’est pareil, c’est super diversifié et ça m’accrochait. Quand les tâches au travail reviennent et se répètent, je trouve ça un peu moins motivant. Et le métier de courtier c’est tout sauf ça
Tu as achevé ta formation pendant la période de confinement, peux-tu nous en parler?
Thierry Lyth : La transition a été très rapide! J’ai fait mes examens, j’ai obtenu mes résultats et la semaine suivante, le gouvernement annonçait le confinement et j’étais en travail à distance! Ça a été beaucoup de questionnement pour moi je dirais, c’était un nouveau métier, beaucoup d’apprentissage… Ça été beaucoup de challenge! En même temps, ça a été super formateur.
Avant de débuter ta formation, l’assurance pour toi c’était :
Thierry Lyth : Je ne voyais pas ça aussi important que ce l’est en réalité! Je me rends compte aujourd’hui à quel point les gens sous-estiment les assurances, vraiment… Parfois je tombe sur des dossiers pour lesquels les gens n’avaient pas souscrit aux bonnes couvertures et au final, ça créer beaucoup plus de dommage. S’ils avaient souscrit à une assurance en passant par un courtier, nous aurions tout de suite constaté que la couverture n’était pas appropriée pour le client.
Je réalise également que les gens ont tendance à magasiner un prix, et non une bonne protection. C’est là que nous pouvons les conseiller et leur dire qu’il ne sert à rien d’essayer d’économiser quelques dollars si au final, ils sont mal assurés! Une personne qui choisit de sauver 2$ par mois pourrait le regretter demain en cas de sinistre. C’est beaucoup plus qu’elle risque de perdre au final!
À ton avis, quel est le plus grand avantage d’utiliser les services d’un courtier d’assurance indépendant ?
Thierry Lyth : Les gens ont encore du mal à distinguer « agent » et « courtier » d’assurance. On peut proposer différents assureurs à nos clients. On n’a donc pas une solution, mais plusieurs. Les gens ont tendance à oublier ça; nous ne sommes attachés à aucune compagnie d’assurance en particulier.
Je le dis souvent au téléphone : « en tant que courtier, on peut travailler pour vous et on a des options pour vous et en cas de sinistre, on est aussi là pour vous », et non juste donner un prix sans explication, ça marche ça ne marche pas c’est pas très grave, hop, on passe à un autre appel. On travaille vraiment avec les clients et ça je trouve ça l’fun.
Quel problème d’assurance vois-tu le plus fréquemment dans le cadre de ton travail ?
Thierry Lyth : Ce n’est pas vraiment un problème en soit, mais derniers temps, il y a beaucoup de parents qui appellent pour assurer le véhicule de leur enfant. Mais le véhicule est immatriculé au nom de leur garçon par exemple, alors je dois faire les démarches avec lui directement. C’est le genre de situation qui revient très souvent.
Sinon, c’est difficile de placer les jeunes, car les prix sont assez élevés. Ça surprend toujours les gens, mais en bas de 25 ans, les assureurs considèrent que le risque est plus élevé à cause du peu d’expérience de conduite, etc.
Ton meilleur conseil d’assurance :
Thierry Lyth : Je pense que ça revient un peu à ce que j’ai dit plus tôt, le point auquel j’ai été le plus conscientisé depuis que je travaille dans ce domaine : mieux vaut être bien assuré que mal assuré, quitte à payer plus cher! C’est normal de vouloir respecter un budget, tout le monde essaye de sauver à droite et à gauche, mais quand vient le temps de s’assurer, être mal assuré peut être très grave.
Alors mon meilleur conseil d’assurance serait de ne pas magasiner une assurance à rabais, mais plutôt de magasiner de bonnes protections!