Cette semaine, dans le cadre de notre série « courtiers en télétravail », nous avons interviewé Richard Roussel, tout récemment devenu papa pour la première fois. Des changements dans sa vie, on pourra dire qu’il y en a eu plusieurs au courant des dernières semaines! Voici donc son témoignage au sujet du confinement, de son expérience de télétravail et de sa paternité!
Est-ce ta première expérience de télétravail?
Richard : Oui! Et ça se passe bien. J’ai travaillé un petit peu moins que les autres ces derniers temps, car j’étais en congé de paternité, mais je dois dire que je trouve ça assez plaisant!
C’est sûr que je m’ennuie du bureau, de l’ambiance et de mes collègues, mais il y a quand même plusieurs avantages à travailler de la maison. Par exemple, en temps normal, je prends les transports en commun pour me rendre au travail. Alors maintenant je sauve un gros 45 minutes matin et soir! Ça c’est le côté plaisant, mais en toute franchise, j’ai assez hâte de retourner travailler au bureau.
Tu es nouvellement papa, félicitations! Comment se sont passés ton confinement et la naissance de ton premier enfant en cette période de COVID-19?
Richard : La COVID-19 a définitivement compliqué l’accouchement à l’hôpital, mais ça s’est bien passé. Elle s’appelle Lily et elle a maintenant 6 semaines. C’est un changement pour nous au niveau des nuits c’est évident, mais c’était assez facile pendant mon congé paternité parce que je pouvais remplacer mes nuits par quelques siestes durant la journée. Maintenant que j’ai recommencé à travailler, je ne fais plus de siestes (rires), alors je suis un peu plus fatigué! Mais en même temps, tout va bien alors je me considère vraiment chanceux.
En ce qui concerne le confinement, je l’ai assez bien vécu parce que je suis un garçon plutôt solitaire en général. Donc ça me convient très bien de rester sur mon balcon et de lire un livre! Mais ça a rendu certaines choses un peu plus compliquées, comme les déplacements avec le bébé. C’est sûr qu’on n’emmène pas notre fille dans les lieux publics, donc c’est difficile quand je travaille parce que ma conjointe est un peu prisonnière à la maison. Elle ne peut pas aller à l’épicerie avec la petite par exemple.
Quelle activité te manque le plus actuellement ?
Richard : Je m’ennuie quand même de voir des gens, c’est drôle à dire, mais je m’ennuie du Carrefour de l’Estrie! J’aimais y aller et croiser plein de monde. Maintenant je prends des marches, mais on ne croise personne.
Ce qui est le plus dérangeant c’est qu’on vient d’avoir un bébé, et mes parents voudraient bien venir le voir, mais avec toute cette histoire de COVID ça a rendu les choses difficiles. Ma mère a une garderie à la maison donc comme elle est plus exposée, elle ne voudrait pas mettre Lily à risque si on veut…
Quelle sera la première chose que tu feras quand la situation sera revenue « normale » ?
Richard : Voir mes parents et aller au restaurant! Je me demande vraiment lesquels vont rouvrir et lesquels ne rouvriront pas. À Sherbrooke, je suis vraiment fan du restaurant thaïlandais Chanchai sur la rue Wellington.
Le métier de courtier d’assurance a été reconnu dès le début du confinement comme étant un service essentiel. Comment as-tu vécu la situation?
Richard : Quand on a commencé à parler de pandémie au Québec, la grande question était de savoir si nous allions continuer de travailler ou pas. On a eu beaucoup de chance à quelque part, parce que depuis le début, on a reçu énormément d’appels de gens qui ne pouvaient plus faire leurs paiements d’assurance parce qu’ils sont sur le chômage à cause de la situation.
Je n’aurais vraiment pas aimé me retrouver sans emploi, surtout avec l’arrivée de ma fille. Donc ça a vraiment été un soulagement d’être reconnu comme un service essentiel. Et mes patrons comme en toutes choses, ont vraiment bien gérés! Ils ont toujours été super transparents avec nous, ils sont très ouverts et ils ont surtout été vraiment à l’avance avec le télétravail. Chez AMR, on a été chanceux dans cette malchance.
Comment crois-tu que cette pandémie changera le monde et sa façon de fonctionner ?
Richard : C’est difficile à dire. Je trouve ça super intéressant le côté « social » de la pandémie; de voir la différence entre des pays comme la France ou l’Italie qui sont des pays où les gens se touchent beaucoup, ils se font la bise, versus un pays comme la Chine où les gens ne se saluent que par un hochement de tête et ne se touche pas.
Dans ma tête, c’est un peu comme le 11 septembre. Cet événement-là a modifié la sécurité dans les aéroports et ça ne reviendra jamais plus comme avant. Alors je me dis que ce sera surement le même genre de chose, mais c’est encore difficile à dire : est-ce qu’on va fermer les buffets et les cabanes à sucre pour toujours? Mais les gens vont certainement apporter des changements dans leurs habitudes de vie.