Trucs et conseils
Depuis le printemps dernier, Jonathan Dubois est en poste chez AMR en tant que directeur en assurance entreprise. Auparavant, il travaillait également dans un cabinet de courtage d’assurance : pourquoi a-t-il choisi de quitter son emploi précédent pour se joindre à notre belle équipe? Découvrez-le dans cette courte entrevue! Qui sait, ça pourrait vous donner des idées !
Tu es nouvellement directeur en assurance entreprise chez AMR : qu’est-ce qui a motivé ton choix de changer de cabinet de courtage ?
Jonathan : À vrai dire, il y a plusieurs raisons. J’avais commencé à faire de la gestion pour l’ancienne compagnie pour qui je travaillais, et j’ai réalisé que c’est vraiment ce que j’aimais faire. L’assurance oui, j’adore ça aussi, mais ce que je préfère, c’est coacher les jeunes! Pouvoir aider les autres à l’interne c’est vraiment ce qui me motive.
C’est donc ça qui m’a fait changer de cabinet, car maintenant chez AMR, mon poste de directeur en assurance entreprise est axé sur la formation des courtiers. Aussi, durant mon entrevue en mars dernier, j’ai vraiment cliqué sur la personnalité de mes patrons et l’ambiance au sein du cabinet. Pour moi c’était évident que ça serait un bon « fit »!
En quoi consiste le métier de courtier en assurance entreprise ?
Jonathan : Si on veut faire une brève description, je dirais que le métier de courtier d’assurance indépendant en entreprise c’est : bien servir ses clients, arriver à déterminer avec justesse leurs besoins en termes de protection et assurer les suivis pour être bien certain que leur police d’assurance corresponde toujours à leur besoin durant les changements et l’évolution de l’entreprise.
Chaque entreprise a ses spécificités. Un dépanneur n’a pas les mêmes besoins qu’un hôtel ou un magasin. Donc notre métier consiste à bien cibler ces besoins et travailler avec les différents assureurs que l’on a pour offrir une solution personnalisée à chacun de nos clients.
On garde aussi toujours on bon lien avec nos clients, on établit un partenariat puis on les accompagne durant leur évolution. C’est un travail à plusieurs volets, disons; il fait être bon en «PR», il faut également être technique et bien comprendre le moindre aspect des contrats d’assurance, c’est un ensemble de tout!
Avant d’amener son CV chez AMR, quels sont les principaux critères auxquels un candidat devrait répondre pour s’assurer que le métier de courtier d’assurance indépendant lui convient ?
Jonathan : Il faut d’abord aimer le service à la clientèle, c’est le critère le plus important à mon avis. Il faut aussi être très curieux! Par exemple, moi la technologie informatique et le e-commerce il y a cinq ans, je ne connaissais pas bien ça, mais quand tu assures une entreprise qui œuvre dans ces domaines-là, c’est très important de bien comprendre ce qu’ils font.
Si tu ne comprends pas la business, c’est impossible de bien les assurer. Alors faut être curieux, connaître le monde des affaires, avoir une bonne culture générale, aimer en apprendre tous les jours et chercher à se tenir à jour. Le reste, ça s’apprend avec le temps!
Par expérience, dirais-tu que les entreprises en général au Québec sont bien couvertes?
Jonathan : De plus en plus oui, mais il y encore beaucoup de méconnaissance dans le domaine de l’assurance entreprise. Autant de la part des chefs d’entreprise que des agents d’assurance qui travaillent directement pour les compagnies d’assurance.
Un exemple concret : la protection CYBER (cyberprotection) contre les cyberattaques. On en parle beaucoup dans les médias et ça arrive souvent malheureusement que les réseaux des entreprises soient piratés. D’après moi, et je n’ai pas de pourcentage réel, mais il ne doit même pas y avoir 20 % des entreprises qui ont cette protection. Et à mon avis, 100 % des entreprises devraient avoir cette protection. Évidemment, certaines compagnies sont moins à risque que d’autres, mais même un entrepreneur qui n’a aucun système informatique ou qui n’est pas sur le web peut se faire pirater ses talons de paie et tous ces employés ne seront pas payés, et sans la protection CYBER, il ne sera pas indemnisé.
Ça dépend aussi des courtiers. Ici chez AMR, on se tient à jour et on se forme tout le temps, mais un courtier qui a 50 ans de métier et qui ne connait rien des dernières technologies et bien il ne peut pas assurer correctement ses clients, c’est logique. Le monde évolue, les protections d’assurance aussi. Il faut tout le temps se tenir au courant.
C’est donc aussi important pour les entreprises de faire affaire avec des courtiers d’assurance indépendants spécialisés en entreprise qui connaissent bien leur domaine.
Quel serait ton meilleur conseil aux PME du Québec du point de vue de leur assurance entreprise?
Jonathan : Je dirais que mon meilleur conseil aux entrepreneurs serait de prendre leur temps lorsqu’ils font une soumission d’assurance. Souvent, ils sont pressés et ils « garochent » l’information, mais ça peut avoir de graves conséquences. Il faut prendre le temps de bien s’assurer, même si je sais que les chefs d’entreprise, surtout les PME font beaucoup d’heures et s’occupent de plein de choses en même temps.
C’est aussi pour ça que c’est important qu’ils choisissent un courtier avec qui ils ont une belle relation, et qui va les suivre dans le temps. Un courtier qui comprend leur réalité et leur entreprise surtout!