Cette semaine, pour notre série d’articles sur la vie de nos courtiers en confinement, nous avons interviewé Ghyslain Rodrigue: en mode télétravail avec ses deux filles, Chloé 6 ans et Livia 8 ans!
Est-ce ta première expérience de télétravail ? Et comment ça se passe pour toi?
Ghyslain : C’est n’est pas ma première expérience de télétravail parce que dans le cadre de mon précédent emploi, également dans le domaine de l’assurance, il nous était permis de travailler certaines heures par semaine à la maison. Mais c’est la première fois que je fais du temps plein en télétravail!
Ça se passe bien parce qu’avec la technologie d’aujourd’hui, on peut travailler de la maison tout comme si nous étions installés au bureau. Ça ne change pas grand-chose au final. Il y a juste l’environnement qui n’est pas le même!
Comment se passe le confinement pour tes filles et toi ?
Ghyslain : Les filles sont tellement heureuses de ne pas être à l’école ! (rires) Comme on peut le voir sur la photo, elles ont reçu des pompons de cheerleaders hier, alors elles se font bien du fun avec ça en ce moment ! (rires)
Leur activité principale c’est de faire du vélo, ou venir me déranger juste au moment où je prends l’appel d’un client! (rires) Le reste du temps elles sont bien tranquilles, mais dès que je décroche, c’est le moment qu’elles choisissent pour venir cogner à ma porte et me demander quelque chose! Pour ça, on dirait qu’elles ont toujours le bon timing. Sinon, tout va bien pour nous!
Quelle activité te manque le plus actuellement ?
Ghyslain : C’est sûr que comme je suis un gars qui aime sortir et bouger, ce n’est pas évident en ce moment. J’ai d’ailleurs eu beaucoup de difficulté à faire mon deuil de la saison de ski de printemps. C’est ma période préférée de l’année et là, on est carrément passé à côté…
Aussi, je jouais au hockey dans une ligue de garage tous les mercredis. En temps normal ça fait du bien, ça défoule. On voit nos chums de gars et on passe du bon temps ensemble. Ça aussi ça me manque beaucoup. Et puis prendre une bière entre boys en terrasse ou au bar c’est aussi quelque chose qui manque… C’est d’ailleurs probablement une des premières choses que je vais faire quand la situation sera de nouveau normale !
Le métier de courtier d’assurance est reconnu depuis le tout début du confinement comme étant un service essentiel. Qu’est-ce que cela te fait de savoir que ton métier est indispensable pour le bien-être et la sécurité des Québécois?
Ghyslain : Dans mon cas, ça a surtout agi comme une prise de conscience de l’importance du domaine dans lequel je travaille. Quand la quasi-totalité de l’économie du pays est à l’arrêt et que le gouvernement te dit que tu peux continuer à travailler car ton métier est essentiel, ça fait quelque chose.
Quelles ont été les réactions de ton entourage à ce moment-là ?
Ghyslain : Je dirais que la plupart ont été surpris de savoir que je continuais à travailler. Ils étaient également surpris du niveau d’achalandage que l’on avait chez AMR. On reçoit énormément d’appels de nos clients, car ils ont des questions par rapport à leurs protections, etc.
Certains vivent des situations plus difficiles alors on les aide en leur proposant différentes solutions, on les accompagne là-dedans. On reçoit également des appels de gens qui profitent de ce temps d’arrêt pour mieux organiser leurs dossiers d’assurances et planifier de nouveaux projets pour la reprise. Et pour assurer leurs projets, ils ont besoin de nous!
De quelle façon crois-tu que cette pandémie changera le monde et sa façon de fonctionner ?
Ghyslain : Je pense que tout va dépendre de la découverte d’un vaccin contre le virus. Et surtout quand on va le trouver. C’est évident que mon souhait soit qu’on puisse l’avoir le plus rapidement possible qu’on puisse retourner à la vie normale. Mais j’ai bien conscience que c’est plus compliqué à dire qu’à faire. Ça risque de prendre du temps malheureusement.
On va devoir s’habituer aux consignes de distanciation actuelle, au lavage de main et à la paranoïa. Personnellement, je n’ai pas peur, mais je sais bien que la société en générale va vivre un certain moment avec cette crainte du virus. Ça va tous nous avoir marqués c’est sûr…